11 Mars 2018
Merlin un enchanteur au destin extraordinaire.
La légende d’un Maître Mage
Un prophète en son temps, porteur de la puissance de l’intra-terre et du divin ciel, il est par ses dons d’enchanteur et de magicien, celui qui se joue des passions et des faiblesses humaines. Il oriente et guide une compagnie bien connue, celle des chevaliers de la table ronde. Conseiller divin dans la quête du Graal, il initie Arthur à la régence de Britannaie, soutient la conception de la table ronde et de ses chevaliers, il dicte au nom de Dieu le Livre du Graal à un scribe nommé Blaise. Il a le pouvoir de prédire et d’orienter efficacement le futur en connaissant le passé et en agissant au présent.
Merlin un magicien, druide et sage, agit sur tous les temps, passé, présent, futur, son histoire est similaire à l’écriture du Mahabharata, pièce maîtresse de la littérature sanscrite, dont le scribe fut Ganesha, une quête du divin d’orient en occident, des histoires de héros, de femmes sacrés, de mages et de guerriers, de cœur pur, d’esprit saint, de lumière, de légendes, de combats, de défaites et de victoires. Pour citer la pensée d’Henri Michaux : « Si tu racontais cette histoire à un vieux bâton, il reprendrait feuilles et racines. »
Merlin l’enchanteur serait inspiré d’un druide ayant vécu au VIe siècle, se nommant Myrddin, un devin et poète érudit de cette lointaine époque. Mis en lumière dans les récits de Geoffroy de Monmouth, poète du XIIe siècle, ses récits Vita Merlini (Vie de Merlin) , Prophetia Merlini (Les Prophéties de Merlin) et Historia regum Britanniae (Histoire des rois de Bretagne) qu’il écrivit entre 1129 et 1151 sont la première source de l’histoire merveilleuse de ce mage christique et guide de la quête du Graal. Les légendes contées par Geoffroy de Monmouth compilent la tradition orale celtique dominante de l’époque qui marquèrent les esprits.
c’est dans les textes de Vita Merlini inspiré du druide Myrddin un être au don de prophétie et devin mage, qu’apparaît l’île d’Avalon, l’île des Pommes, l’île Fortunée une île mystérieuse où vit la fée Morgain l’aînée d’une sororité de neuf sœurs et connaissant l’art de guérir, l’art de la métamorphose et de la divination. c’est un monde de féerie et de mystère, de légendes et de contes qui nous est offert en guise de pilier pour cet être intemporel qu’est Merlin l’enchanteur. C’est au début du XIIIe siècle que Robert de Boron fera de Merlin une figure cohérente dans le récit de la légende arthurienne et lui accordera une dimension unique d’un personnage chargé d’une importante mission. c’est alors que le monde du Graal pourra être rattaché aux légendes d’Arthur et de Myrddin, conjonction féconde qui assurera sa pérennité.
La légende d’Arthur et ses chevaliers guidés par ce mage fabuleux et mystérieux, des incursions païennes des traditions celtes et la promesse du Graal porteur du Sang du Christ sont les piliers des ces récits épiques. Un pont dans l’histoire de l’humanité, tournant des anciennes traditions au paradigme chrétien.
Sa maison d’ermitage, L’Esplumoir, où il s’enferma quand la quête du Graal prit fin pour les chevaliers de la table ronde, n’est point visible aujourd’hui. Peut être se trouve-t-elle en forêt de Brocéliande, ou bien en terre d’Angleterre, d’Irlande ou d’ailleurs… Dans un monde secret et magique qu’il est difficile d’atteindre sans l’aide de l’esprit saint et d’un cœur pur. Nul ne sait, il est dit dans la légende, que Merlin ne sera mort avant la fin des temps, qu’il est un symbole de perpétuelle renaissance pour tous les écrivains et conteurs en tous temps, la structure ouverte de l’histoire sans fin ni commencement qu’est la quête du Graal.
Des guerriers de lumière il est un des patrons puissants. Insufflant l’inspiration divine, figure emblématique de la lumière que nous portons dans notre cœur et de l’unité que nous souhaitons retrouver.
** sources inspirantes :
[La Légende Arthurienne, le Graal et la Table Ronde ; collection BOUQUINS, éditions Robert Laffont] - [Le Graal, une Quête Mythique ; ELCYEDITIONS]
Une naissance hors du temps…ou comment Merlin vint en ce monde.
La légende nous conte ici une histoire bien singulière.
Le diable – ainsi le rapporte l’histoire- entra dans une violente colère lorsque le tout puissant Seigneur descendit aux enfers pour libérer Adam et Eve et tous ceux qu’il avait décidé de sauver. Lorsque les démons apprirent cette stupéfiante nouvelle, ils se réunirent pour comprendre cette échappée mystérieuse de ce qu’ils pensaient pour acquis… hommes et femmes pêcheurs enchaînés aux enfers avaient donc filé loin de ce monde où ils régnaient !
Ils parlaient du baptême qui protégeait les êtres bénis, de la venue du Fils de Dieu sur terre. Il décidèrent alors d’engendrer eux aussi un être de leur pays, un fils qui aurait l’intelligence et la mémoire du diable afin de tromper le fils de Dieu et les hommes. Un démon prendrait l’apparence d’un homme jeune et séduirait une fille qu’il engrosserait.
Il se trouvait une femme, mariée à un riche et puissant seigneur, entièrement dévouée à un certain sbire du diable, elle pactisa avec ce dernier pour faire enrager son époux en le ruinant et le désespérant qu’il s’enfuit loin de toute présence humaine. Le diable s’amusa à dépouiller de tout cet homme aux abois, il tua son fils et fit s’étrangler sa femme. Lorsque le seigneur fut en deuil, d’un profond désespoir, il tomba malade et mourut. c’est ainsi que le diable agit avec ceux qu’il peut soumettre à sa volonté !
Cet homme avait trois filles encore en vie, proies des démons et de l’infâme projet. Le diable joyeux de la réussite de son plan, se demanda alors comment séduire les filles. Il envoya à la première une jeune homme dévoué aux forces sombres qui la séduisit, le diable fière de son emprise et qui cherche à nuire à ses victimes s’arrangea pour que le peuple l’apprenne. En ces temps obscurs, il était d’usage de mettre à mort une femme qui avait pêché. La fille fut arrêtée et conduite devant les juges qui décidèrent de l’enterrer vive.
Un prêtre du pays eut écho de cette triste histoire, il s’en alla voir les deux sœurs encore vivantes l’aînée et la cadette. Il les réconforta et leur demanda comment s’était produites ces terribles catastrophes qui accablaient leur famille. Elle lui dirent qu’elles n’en savaient rien, mais qu’elles étaient persuadées que Dieu les haïssait pour permettre autant de souffrances. Le prêtre les rassura leur disant que Dieu ne haïssait personne mais souffrait de voir le pêcheur se haïr lui même ! Il savait que c’était l’œuvre du diable et le leur confirma. Il mit en garde les jeunes filles quant à leurs actions, qu’elles ne soient ni fausses ni mauvaises, prodiguant conseils et exhortations. l’aînée fut sensible aux discours du prêtre et s’efforça de retenir son enseignement et de le mettre en pratique. Le prêtre décida de rester proche des filles pour les protéger.
Le diable furieux de voir ses plans déjoués, craignant de perdre les jeunes filles chercha un moyen de les séduire. Il y avait dans les parages une femme qui lui était dévouée, il prit possession d’elle et alla voir les jeunes filles, la première trop humble et vertueuse ne fut pas accessible, il mit son dévolu sur la cadette plus vulnérable et d’une harangue fielleuse il lui parla des désirs charnels et l’incita à s’éloigner du prêtre et de sa sœur. Tant et si bien que cette innocente fut séduite par les propos du diable déguisé en femme et qu’elle se prostitua comme il le lui avait conseillé. Ainsi fut séduite la cadette.
l’aînée fut fort attristée de destin de sa sœur et se confia au prêtre qui l’encouragea aux vertus de l’humilité, de l’honnêteté, de la pudeur et de la virginité.
À voir ses plans étouffés de ne pouvoir séduire la sœur vertueuse, le diable qui a plus d’un tour dans son sac, œuvra malignement, insufflant la colère chez la sœur aînée en lui envoyant la cadette l’accusé de pires malversations avec le prêtre et la rouant de coups par des vauriens.
l’aînée désœuvrée, en colère et triste du comportement de sa sœur se coucha furieuse, toute habillée de ses ressentiments. Elle s’endormit dans cet état et le diable sut alors qu’elle avait oublié toutes les recommandations du prêtre, privée de la protection et de la grâce divine. Il envoya alors le démon capable de s’unir aux femmes et la fit féconder pendant son sommeil.
À son réveil elle sut immédiatement ce qu’il s’était passé, séduite par le diable elle n’était plus vierge, elle alla chercha conseil et réconfort chez le prêtre, ce dernier lui conseilla pénitence jusqu’à son dernier souffle, elle ne devrait connaître d’homme charnellement. Elle obtint l’absolution par force de conviction, elle serait pénitente toute sa vie. Le prête lui fit boire l’eau bénite, et l’en aspergea afin qu’elle soit protégée à toujours.
La jeune fille rentra chez elle et vécut une vie exemplaire, mais son ventre s’arrondissait, elle était enceinte. Le prêtre fut surpris de cet état mais lui promit protection quand les juges et le peuple auront vent de son histoire si surprenante. Dieu ne lui refusera pas son aide, une bonne conduite aide à faire une bonne fin.
Vint le jour où les juges entendirent parler de cette jeune fille vierge et enceinte. Ils l’envoyèrent chercher et comparaître devant eux avec le prêtre. Celui ci plaida la cause de la jeune femme sans pour autant donner de détail mais suppliant les juges de ne pas condamner aux supplices la mère tant qu’elle était enceinte, car l’enfant innocent qu’elle portait n’était en rien coupable de pêché.
Ils décidèrent d’attendre l’accouchement, ils firent cloîtrer la jeune femme accompagnée de deux femmes vertueuses dans une maison de pierres, ne laissant qu’une fenêtre haute pour leur faire parvenir ce dont elles auront besoin. Le prêtre dit à la mère, « quand ton enfant naîtra, fait le baptiser dans l’instant et quand ils viendront te chercher pour te brûler, envoie moi chercher. »
Les femmes attendirent donc la délivrance de la jeune mère, et l’enfant naquit selon la volonté divine. Dès sa naissance, il reçut en partage l’intelligence et le pouvoir du diable, à juste titre puisqu’il était son père. Mais le très haut et juste seigneur dans sa grâce divine accorde toujours la justice de Dieu, et le diable ayant agit par ruse, Dieu intervint. Cependant dans sa mansuétude, Dieu ne voulut pas que diable perdit ce qui lui revenait et ce pourquoi il l’avait créé. L’enfant reçut donc, comme l’avait voulu le diable, la faculté et le pouvoir de savoir tout ce qui avait été dit et fait dans le passé et Dieu accorda en plus, au regard du comportement vertueux de la jeune fille, le pouvoir de connaître l’avenir.
Ainsi donc, cet enfant, eut, de par le diable la connaissance du passé et par Dieu le pouvoir de la connaissance de l’avenir pour contrebalancer. l’enfant décidera de lui même de choisir son parti.
Si le diable en effet a formé son corps, c’est Dieu qui insuffle à chaque être, l’intelligence, la mémoire et la faculté d’entendre, de voir et de comprendre. À cet être, enfin, il a plus donné qu’aux autres car il en avait un plus pressant besoin, et l’avenir dira quel parti il choisira.
Lorsque les femmes accueillirent le nouveau né, elles furent effrayées de son état. Il était velu et poilu ! Elles portèrent l’enfant à la mère qui se signa et demanda qu’on le baptise dans l’instant. Il lui donnerait le nom de son père, Merlin. Une fois baptisé, il fut rendu à sa mère qui l’allaita pendant neuf mois. Il paraissait plus grand que sa taille déjà et les femmes décidèrent de quitter la mère pour reprendre le cours de leur vie. La mère implora son enfant, en larme lui confiant qu’elle allait mourir par sa faute et sa présence. Et l’enfant regarda sa mère et lui parla.
- « chère mère, ne crains rien, je ne serai en aucun cas responsable de ta mort. »
l’entendant ainsi parler, la mère se trouva mal et laissa tomber l’enfant qu’elle portait dans ses bras. Les femmes accoururent croyant qu’elle voulait le tuer. La mère leur raconta l’étrange situation, son enfant était doué de parole. Les femmes eurent peur, elles en rendirent compte aux juges qui décidèrent qu’il était grand temps de supplicier la mère. À une semaine du bûcher, elle se lamentait et son enfant se promenant dans la tour se mit à rire et à manifester une grande joie entendant sa mère pleurer. Il lui dit : « chère mère, écoute moi, tant que je vivrai, personne au monde n’osera te tuer, te toucher ou te livrer à la mort, sauf Dieu ! »
à ces mots, la mère et les deux femmes s’écrièrent qu’un enfant capable de ces propos est un homme plein de sagesse et de vertu.
Vint le jour du procès, contrainte d’expliquer l’origine de sa grossesse, en présence des juges, du prêtre, des femmes et du peuple, elle supplia miséricorde et innocence. Les juges décidèrent malgré tout de la mettre au supplice du bûcher. Merlin furieux d’entendre ainsi condamner sa mère bondit devant les juges.
- « seigneurs, s’écria-t-il, ce n’est pas de sitôt que ma mère sera mise à mort ! Si on mettait à mort tous ceux et toutes celles qui ont eu des rapports charnels avec d’autres que leur mari ou leur femme, il faudrait brûler les deux tiers des hommes et des femmes ici présents ! Je connais bien tous leurs secrets et, si je voulais, je pourrais tous les faire avouer. Or il y en a beaucoup ici qui ont fait bien pis que ma mère qui, sachez le , n’est pas coupable de ce dont on l’accuse. Et si elle l’est, ce prêtre que voici s’est chargé de la responsabilité de sa faute. »
Les juges firent comparaître le prêtre et lui demandèrent si Merlin disait la vérité. Il affirma que tout s’était passé comme tel et assura qu’elle ne devait craindre ni Dieu, ni le monde et que justice lui serait rendue.
Du fait de ses dons Merlin prit à parti un des juges lui signifiant que si sa propre mère était coupable elle l’était moins que celle du juge. Celui ci offusqué pris parti de confronté sa mère, la mère de Merlin et Merlin lui même, si il arrivait à prouver les fautes de la mère du juge il acquitterait la mère de Merlin.
Le scène vaut son pesant d’accusations, la mère du juge confrontée par Merlin qui connaissait le passé, l’exhorta à avouer que le juge, son fils était en fait le fils du prêtre de celle-ci. Elle avoua ses pêchés en entendant Merlin lui parler de son passé, le juge déclara que l’enfant Merlin avait sauvé sa mère du bûcher, qu’il était un homme sage et respectable. Merlin avait aussi prédit l’avenir, car il dit au juge que le prêtre quand il s’apprendrait découvert de ses abus irait près d’une rivière et se noierait. Ce qui fut prédit se réalisa, le juge rapporta cette histoire extraordinaire à Blaise, le confesseur de sa mère. Ce Blaise était un clerc plein de sagesse et de discernement. Il avait été tellement frappé par la sagesse de Merlin qui n’avait que deux ans, rappelons le, qu’il se demandait d’où il tenait cette science et connaissance. Il tenta de le sonder et de le questionner, tant et si bien que Merlin lui parla car Blaise avait peur de ce diable qu’il avait pour père ne le trompe.
Merlin lui affirma de ne plus le mettre à l’épreuve pour lui apprendre ainsi à mériter l’amour de Jésus Christ.
« C’est l’habitude des méchants de retrouver partout leurs propres vices et de relever davantage le mal que le bien. Tu m’as entendu dire que j’étais le fils du diable mais tu m’as également entendu dire que Dieu m’avait donné le pouvoir et la faculté de connaître l’avenir. Si tu étais sage, tu devrais donc chercher à savoir quelle voie je devrais suivre. Apprends donc que Dieu m’a donné ce pouvoir parce que les diables m’avaient condamné à être damné, mais je n’ai pas pour autant perdu la connaissance de leurs ruses et de leurs pratiques magiques. Je garde d’eux ce que je dois en garder, mais je ne l’utilise pas à leur profit. Quant à eux, ils ne furent guère avisés lorsqu’ils fécondèrent ma mère ; le vase qui me reçut était trop pur pour leur appartenir et la vertu de ma mère leur a fait grand tort… maintenant, crois ce que je t’enseignerai sur la foi et la croyance en Jésus Christ car je te dirai ce que personne, sauf Dieu, ne pourrait te dire. Fais en un livre. Nombreux seront ceux qui deviendront meilleurs et s’écarteront du péché en l’entendant lire, et tu feras ainsi un acte très charitable. »
Alors Merlin dicta à Blaise cette fabuleuse histoire où Joseph d’Arimathie reçut toutes les preuves d’amour du Christ, il lui conta l’histoire d’Alain et de se compagnons et lui révéla comment Joseph s’était dessaisi du Saint Graal et était mort. Des révélations extraordinaires, des récits sur les pouvoirs des diables, des hommes, de Dieu et de la foi. Le conte du Graal, l’histoire du Roi Arthur, des ses chevaliers et de la table ronde. d’orient en occident, il inspire, soutient et organise des dynasties à se poser en porteur de la foi nouvelle issue de l’ancienne tradition.
Merlin est le pont entre le paganisme celte, les druides et le christianisme au Dieu Unique et son fils Jésus Christ. Il est le lien des anciennes traditions vers une conscience émergente de l’humanité.
Il oriente la quête du Graal qui n’est autre que la projection inquiète et toujours renouvelée du désir humain à retrouver l’Unité.
Nous nous sentons séparés, Merlin permet par sa venue, son histoire, ses choix de nous unifier à nouveau vers la source de tout, l’amour inconditionnel (sans condition) la connaissance du passé et de l’avenir, et l’ouverture d’un cœur à la magie de l’univers.
Ainsi démarre l’histoire de Merlin, celui par qui la lignée des rois Bretons ouvre la quête de ce Graal qui encore à ce jour est un mystère intime et si célèbre.
** sources inspirantes :
[La Légende Arthurienne, le Graal et la Table Ronde ; éditions Robert Laffont]
Dans un article prochain, nous suivrons les aventures de Sieur Maître Merlin... Excalibur, Viviane, Morgane, les chevalier Perceval et Lancelot du lac...
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